Le point d’entrée racine de l’API est https://www.data.gouv.fr/api/1/.
Si vous souhaitez faire des tests sur la plateforme demo.data.gouv.fr, le point d’entrée racine de l’API est https://demo.data.gouv.fr/api/1/.
Dans la suite de cette documentation, il y sera fait référence par $API
.
De façon à pouvoir exécuter des opérations d’écriture, vous devez commencer par obtenir une clé d’API dans les paramètres de votre profil.
Cette clé doit être fournie dans l’entête HTTP X-API-KEY
à chaque appel en écriture (POST
,PUT
, PATCH
et DELETE
).
Les appels d’API sont soumis aux même permissions que l’interface web.
Par exemple, vous devez être membre d’une organisation pour modifier l’un de ses jeux de données.
Par défaut, un jeu de données créé via l’API est public. Afin de créer et maintenir un jeu de données en privé, il faut mettre l’attribut private: true
dans chaque appel à l’API. Sinon, chaque modification d’un jeu de données par l’API va le passer en public.
Les différents points d’entrée de l’API attendent du JSON (application/json
) en entrée et renvoient du JSON en sortie. Les seules exceptions sont les points d’entrée qui gèrent l’upload de fichiers : ils acceptent du multipart/form-data
et renvoient du JSON.
À chaque fois que vous pouvez utiliser un identifiant d’objet dans une URL de l’API, vous avez les choix suivants :
l’identifiant technique permanent (ex: 5bbb6d6cff66bd4dc17bfd5a
)
le slug (ex: mon-dataset
)
Par exemple, un dataset 5bbb6d6cff66bd4dc17bfd5a
dont le slug est mon-dataset
, vous pouvez accéder à l’URL $API/datasets/<dataset>
, par:
$API/datasets/5bbb6d6cff66bd4dc17bfd5a
$API/datasets/mon-dataset
Le slug d’un objet peut-être amené à changer si le producteur change le nom de l’objet alors que l’identifiant technique lui ne change jamais. Il est donc préférable d’utiliser les identifiants techniques dans les scripts qui doivent être durables et rejouables.
Les listes simples sont renvoyées sous forme d’une liste JSON.
Par exemple, la liste des types de réutilisations:
Certaines méthodes sont paginées et suivent le même modèle de pagination. La liste d’objets est encapsulée dans un objet Page
.
Vous n’avez pas à calculer vous-même les pages précédentes et suivantes puisque les URL sont disponibles dans la réponse dans les attributs previous_page
et next_page
. Ils seront définis à null
si il n’y a pas de page précédente et/ou suivante.
Exemple:
La gestion d’erreur de l’API utilise les codes d’erreur HTTP standards :
400 : requête invalide
401 : authentification requise
403 : permissions insuffisantes
500 : erreur indéfinie côté serveur
502 : le serveur ne répond pas
Lorsque c’est possible, l’API répondra en JSON avec le format suivant :
Erreur 423
En cas d’activités suspectes ou de spams répétés, l’API pourra retourner l’erreur 423, empêchant ainsi toute nouvelle création d’utilisateur ou de contenu, à l’exception des ressources (hors ressources communautaires).
Si vous n’arrivez pas à comprendre une erreur, que vous avez besoin de support et souhaitez contacter l’équipe de data.gouv.fr, pensez à fournir les éléments suivants :
la requête HTTP effectuée (avec les entêtes HTTP)
la réponse éventuelle du serveur (avec ses entêtes)
la date et l’heure de la requête
un peu de contexte sur la raison de cette requête, son cadre
Parfois, la réponse en erreur comprend une entête X-Sentry-ID
. Pensez à fournir cet identifiant, il nous permettra de comprendre précisement ce qui ne va pas et, si c’est un bug, à le corriger.